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Une Volontaire à Keur Mamour Seck

Le 29 Octobre j’ai été déployée en tant que Volontaire de CorpsAfrica /Sénégal dans un village nommé Keur Mamour Seck et ceci pour un  service de 10 mois. Mon village d’accueil se trouve dans la région de Kaolack plus précisément dans la commune de Latmingué.

Mon arrivée à keur Mamour Seck

Que dire de cette première journée ?
A vrai dire, aller découvrir une communauté, et découvrir leur mode de vie ne m’a jamais fait peur car pour moi c’était une expérience nouvelle et une passion que j’allais vivre en m’engageant comme Volontaire. Trois d’entre nous Volontaires sont à affecter à la commune de Latmingué, le premier Volontaire a été déployé à Thycatbouenguel, le deuxième à Keur Sanou, et puis il y a moi qui suis à Keur Mamour Seck. En arrivant dans ma nouvelle maison, j’ai eu une impression de déjà vu, autrement dit, le décor me rappelait un peu mon village natal avec les enfants qui couraient derrière la voiture avec leur fameuse phrase ¨sougn gane ga nieuwna ̈ mais ce qui m’a frappé Ce qui m’a le plus marqué, c’est la distance avant notre arrivée dans ma communauté. Je me souviens avoir demandé à grand-mère, une volontaire de la cohorte 6, si nous étions toujours à Kaolack car plus la voiture roulait, plus je réalisais que je mettais la vie citadine en veille.

L’immersion

Mon immersion s’est faite petit à petit, dès les premiers jours, je faisais du porte à porte pour saluer les gens, me présenter, parler de ma mission ainsi que de CorpsAfrica. Je crois fermement que c’est ce qui a en quelque sorte facilité mon intégration puisque le lendemain, la plupart des résidents m’ont salué par mon prénom. Comme je suis au moment des récoltes, j’ai l’intention d’aller aux champs avec les membres de ma famille et petit à petit j’ai commencé à y aller avec les autres membres des maisons voisines. Ces moments passés avec les différentes familles m’ont permis de leur expliquer plus en profondeur pourquoi je suis venu dans leur communauté, et comment nous procédons et ce fut aussi l’occasion pour moi de mettre un nom sur de nouveaux visages pour faciliter la familiarisation. J’ai eu la chance d’avoir une communauté réceptive, une communauté qui m’a permis de m’intégrer facilement et sans trop de difficultés, dès les premiers jours. Pour moi le village de Keur Mamour Seck répond parfaitement à son nom ¨keur¨ car c’est la même famille, il y a de la cohésion et de l’harmonie, ce qui fait que la différence d’âge ne pose aucun problème, la symbiose qu’il y a entre les habitants fait la beauté. de ma communauté d’accueil.

Activités

Depuis mon arrivée dans ma communauté, les principales activités sont participatives. Par exemple, dans ma famille d’accueil, j’ai participé à la récolte des cacahuètes et du maïs. Je l’ai également fait avec d’autres familles, comme celle du chef du village lors de la récolte de son champ de maïs. Cependant, après avoir visité l’école franco-arabe de ma communauté, le directeur de l’école m’a demandé d’animer des cours de renforcement pour les élèves de CI et CE1.

Perspectives

Grâce aux deux rencontres tenues avec les jeunes et les femmes de ma communauté d’accueil, plusieurs problèmes ont été soulevés et des idées de solutions, et différentes activités ont été proposées pour changer la donne. A Keur Mamour Seck nous trouvons toutes les tranches d’âge, ce qui enrichit l’acquisition des connaissances car chaque génération représente une ressource importante de la communauté et c’est la raison pour laquelle moi, Gnilane Faye, Volontaire CorpsAfrica affectée à cette communauté crois fermement en la possibilité de un développement piloté par la communauté, pour la communauté, avec la communauté.

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